A propos des ECTS, les formateurs de Livry-Gargan se mobilisent
Propositions adoptées par l’Assemblée Générale des formateurs de Livry-Gargan
le 9 novembre 2009
L’Assemblée générale réaffirme son opposition totale à la réforme du recrutement et de la formation des enseignants. Elle exige l’abrogation des décrets et se réjouit que la Coordination Nationale de la Formation des Enseignants, la Coordination Nationale des Universités, la FSU, Sud, la CGT et l’UNEF aient adopté la même revendication.
L’Assemblée
Générale considère que pouvoir repasser le concours l’an prochain en
cas d’échec doit rester un droit sans condition, comme c’était le cas
jusqu’à présent.
Il n’est pas acceptable que
l’assiduité aux cours ou des notes obtenues en cours de préparation
d’un concours puissent être pénalisantes.
Elle appelle en
conséquence les formateurs à ne remettre à l’administration ni notes ni
feuilles d’émargement car elles pourraient nuire aux PE1.
De
surcroît, les formateurs réunis se refusent à imaginer des dispositifs
d’évaluation visant à valider « tout ou partie » des 60 ECTS
constitutifs d’un M1. En effet, celui-ci n’existe pas, il n’a pas
d’architecture et le découpage en ECTS n’est pas défini.
De plus, la composition de la commission d’évaluation finale n’est pas connue, ni les critères sur lesquels elle s’appuiera.
En
l’état, l’Assemblée Générale propose à l’ensemble des formateurs de ne
pas organiser les épreuves spécifiques que l’Administration souhaite
mettre en place en décembre.
Enfin, si validation de M1 il
devait y avoir, cette validation ne concernerait que les PE1 non
admissibles au concours : il serait toujours possible de faire une
évaluation après les résultats de l’admissibilité