Soirée pour la formation Mardi 29 mars : Comment améliorer les conditions de formation ?
de 18 h à 20 h. Amphi des Batignolles (M° Rome)
«Tout a basculé à la Toussaint. Je me suis retrouvé en classe, c’était la panique.»
« Avec le tuteur, on se sent dans une situation où on est contrôlé »
«Je ne peux pas apprendre tout seul… J’apprends avec les autres, grâce aux autres.»
18 h - 19 h — Les enjeux de l’entrée dans le métier
19 h - 20 h — Comment améliorer les conditions de formation ?
La formation des PES bradée
Cette année : sur le papier, il devait y avoir un tiers de formation. Mais, en pratique, sur les contenus, la désorganisation a été complète. Comment expliquer que maintenant, on demande aux PES de prendre la classe 4 jours par semaine alors qu’il reste des enseignants en surnombre ?!
L’an prochain
Le total de la formation, ce serait 3 semaines chez des maîtres formateurs (en octobre, février et mai), 10 jours à l’IUFM, 7 mercredis en circonscriptions (soit 20 jours sur temps scolaire et, 4 jours avant la rentrée et 16 mercredis). C’est ridicule en quantité, le contenu risque d’être complètement désordonné et… en bonne partie en plus du travail !
Le master
Cette année. En M2 en particulier, il y a eu une énorme charge de travail. Que vont devenir l’an prochain tous ceux qui auront le master mais pas le concours ? La rémunération des stages (en CDD) est inférieure à celle des enseignants débutants : quelle économie pour le ministère pour remplacer des enseignants en formation !
Le master en alternance, une solution ?
Avec cette proposition, le ministère veut empirer la situation : la multiplication des stages n’apporterait pas de formation mais développerait la précarité dans l’Education. Comment préparer réellement le master et le concours si en plus on multiplie les stages ?
Résister à la casse de la formation
La « masterisation » a consisté à faire des économies en cassant la formation, à développer la précarité dans l’éducation (par la multiplication des reçus aux masters collés au concours). Après un an de mise en place, les prévisions les plus pessimistes se révellent très réalistes. Cette réforme, mais bien d’autres, remettent en cause les fondements du métier d’enseignant, décuplent la sélection sociale, remettent en cause les solidarités entre enseignants, entre formateurs, étudiants et stagiaires, etc.
Par cette soirée pour la formation, nous proposons d’échanger sur les enjeux de l’entrée dans le métier (comment commencer à être enseignant), sur les solidarités professionnelles à construire et sur les revendications nécessaires à mettre en avant.
Il s’agit de mettre à plat ce qui pose problème et chercher des réponses à opposer.