Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ESPE PARIS MOBILISÉ
Archives
13 février 2012

CHRONIQUE EDUCATION d'après le Front de Gauche, semaine du 6 au 10 février 2012

Copie-de-logo-pg-membrefg-vertical

6 février

Évaluation des enseignants : le Sgen-CFDT ne signe pas la plate-forme de négociation avec la DGRH

« Nous n'avons pu aboutir à un accord sur la déconnexion entre l'avancement de carrière et l'évaluation des personnels, nos demandes n'ayant été que partiellement reprises. Même si le caractère inégalitaire du système actuel serait atténué, l'évaluation du supérieur hiérarchique quel qu'il soit continuerait de peser sur le déroulement de carrière », indique lundi 6 février 2012, le Sgen-CFDT. Le syndicat précise qu'il ne signe pas de ce fait la plate-forme  destinée à cadrer le nouveau dispositif d'appréciation de la valeur professionnelle des enseignants, issue de la concertation menée avec la DGRH du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative. L'organisation syndicale avait suspendu son appel à la grève du 15 décembre contre les projets de textes sur l'évaluation, pour « entrer dans les négociations » avec le ministère

Bac ES : « la nouvelle épreuve composée interdit les sujets appelant des débats » selon l'Apses

« Les nouvelles épreuves de sciences économiques et sociales, coefficient 7 ou 9 au baccalauréat ES, n'ont fait l'objet d'aucune discussion avec les partenaires de l'éducation ni d'aucun test auprès des élèves comme cela a toujours été le cas avant la mise en œuvre de nouvelles modalités d'évaluation au baccalauréat », déplore l'Apses le 3 février 2012. Le ministère de l'Éducation nationale a rendu publics les « sujets zéro » des nouvelles épreuves de baccalauréat en SES, qui seront au nombre de trois à compter de la session 2013 : l'épreuve composée, la dissertation, auxquelles s'ajoute une épreuve sur l'enseignement de spécialité. L'Apses appelle les enseignants de SES à signer une pétition demandant un « moratoire sur l'application des nouvelles épreuves et la mise en place d'une véritable concertation ».

Masterisation : un « appel pour une refonte de la formation » lancé par des enseignants d'histoire-géographie

Nous, enseignants d'histoire et/ou de géographie des universités et du second degré, engagés dans la préparation des concours et dans la formation des enseignants, ou membres des jurys de concours, appelons à une redéfinition en profondeur des modalités de cette formation », annoncent une cinquantaine d'enseignants  signataires d'un « appel pour une refonte de la formation des enseignants » rédigé lors d'une réunion du « Réseau des enseignants d'historiographie et d'épistémologie de l'histoire », le 28 janvier 2012 et publié lundi 6 février 2012.

 7 février

Assistants en langue : « il est regrettable que les effectifs se réduisent » (rapport du comité stratégique des langues)

Suppressions de postes : le sénateur Jean Arthuis demande au Premier ministre que les arbitrages « soient prononcés avec discernement »

Remplacement des enseignants : la FCPE enregistre 27 386 demi-journées d'absence non remplacées depuis la rentrée

« 27 386 : c'est le nombre de demi-journées d'absences non remplacées signalées sur le site 'ouyapacours' de la FCPE, sur une cinquantaine de départements entre septembre 2011 et janvier 2012 », fait savoir l'organisation le lundi 6 février 2012. « Le département de Paris détient le record avec 3 646 demi-journées perdues déclarées, suivi des Hauts-de-Seine avec 3 010 demi-journées de cours perdues », signale la FCPE. Le 10 octobre 2011, la fédération de parents d'élèves annonçait 4 140 demi-journées d'absence non-remplacées.
« Les petits départements sont touchés également comme la Côte d'Or avec 712 demi-journées perdues », poursuit la fédération de parents d'élèves. « Pour le seul mois de janvier, on signale 3 264 demi-journées sans remplacement sur ouyapacours : les collèges sont les plus touchés et dans les écoles primaires, on remplace encore moins bien que l'an passé », conclut l'organisation.

Absentéisme scolaire : les allocations de 171 familles suspendues entre janvier et juillet 2011 (Nicolas Sarkozy)

Cned-CNDP : un marché public pour étudier les « synergies » et « convergence » possibles

 8 février

Masterisation : la Cour des comptes préconise d'organiser les concours de recrutement « avant ou au début des masters » (rapport annuel)

« La complexité et la rigidité des procédures de gestion de l'Éducation nationale ont entraîné des difficultés notables d'organisation au cours de la première année de mise en œuvre [de la réforme de la masterisation], notamment en ce qui concerne les conditions d'accueil et de formation réservées aux nouveaux enseignants », relève la Cour des comptes dans son rapport public annuel 2012, dévoilé mercredi 8 février 2012. Dans ses observations sur la « gestion des ressources humaines », la Cour consacre un chapitre à la formation initiale et au recrutement des enseignants. Elle formule quatre recommandations : « élaborer un référentiel de formation pour les masters débouchant sur les concours de recrutement des enseignants, prévoyant notamment des durées minimales de formation des étudiants en milieu professionnel » ; « organiser les concours de recrutement avant ou au début des masters, de façon que les étudiants n'aient pas été formés, en cas d'échec, à un métier qu'ils ne pourront pas exercer » ; « accorder des décharges de service aux enseignants stagiaires, à coût budgétaire constant, en fonction de la difficulté spécifique de leur affectation » et « mettre en place un système d'information et de recueil des données permettant d'évaluer l'adéquation des actions de formation aux besoins des enseignants ».

PLFR 2012 : 18 millions d'euros d'annulation de crédits pour la mission « Enseignement scolaire »

Évaluation des enseignants : le SNFOLC et le Snetaa-FO appelleront à la grève en cas de « passage en force » des textes au CTM

Rapport de la Cour des comptes : les réactions du Snuipp-FSU et du SE-Unsa

La Cour des comptes vient de publier un rapport signant l'échec total de la réforme de la formation des enseignants. Le bilan se présente comme le réquisitoire final d'un rendez-vous manqué pour la réussite des élèves et le métier d'enseignant », affirme le Snuipp-FSU, mercredi 8 février 2012, en réaction à la publication du rapport public annuel 2012 de la Cour des comptes qui consacre un chapitre à la formation initiale et au recrutement des enseignants. Elle formule quatre recommandations : « élaborer un référentiel de formation pour les masters débouchant sur les concours de recrutement des enseignants, prévoyant notamment des durées minimales de formation des étudiants en milieu professionnel » ; « organiser les concours de recrutement avant ou au début des masters, de façon que les étudiants n'aient pas été formés, en cas d'échec, à un métier qu'ils ne pourront pas exercer » ; « accorder des décharges de service aux enseignants stagiaires, à coût budgétaire constant, en fonction de la difficulté spécifique de leur affectation » et « mettre en place un système d'information et de recueil des données permettant d'évaluer l'adéquation des actions de formation aux besoins des enseignants ».

SE-UNSA. Le rapport de la Cour des comptes « pointe des inepties à la pelle », relève le SE-Unsa : « la charge de travail des stagiaires est de 1/3 supérieure au temps de travail d'un titulaire », « l'efficacité du tutorat est sérieusement mise en doute, d'autant qu'un stagiaire sur quatre n'exerce pas dans l'établissement de son tuteur » et « le traitement de l'hétérogénéité des élèves, fondamental, n'occupe désormais qu'une dizaine d'heures dans la formation initiale ».
« La masterisation Darcos est un cuisant échec. Ni la date des concours, ni le mode d'affectation des stagiaires et encore moins leur simili-formation ne trouvent grâce aux yeux des sages de la rue Cambon » et « contrairement aux affirmations péremptoires de 2007, non seulement cette réforme aura été coûteuse budgétairement mais elle s'avère inefficace quant à la formation même des enseignants », poursuit le syndicat. En outre, « la Cour des comptes observe que 70 % des stagiaires n'ont aucune expérience d'enseignement lors de leur prise de fonction. Elle pointe aussi le manque d'attractivité financière et s'alarme de la baisse inquiétante des viviers. Autant de thèmes sur lesquels le SE-Unsa alerte depuis cinq ans ».
« En précisant que 'ce nouveau dispositif a été engagé pour pouvoir tirer parti le plus rapidement possible des économies d'emplois qu'il permettait', le rapport résume l'absurdité et l'irresponsabilité d'une politique budgétaire aveugle. »

Remplacement des enseignants absents : la FCPE « n'a pas vocation à recenser les manques de manière exhaustive »

Enseignement des langues : les réactions du SE-Unsa, du Snec-CFTC, du SNFOLC, de la CGT-Éduc'action et du Sgen-CFDT

La « globalisation » des horaires de langues au collège est une « mesure structurelle d'affichage » qui ignore « la complexité générée pour les emplois du temps et les rythmes scolaires des collégiens », réagit le SE-Unsa mardi 7 février 2012, suite à la remise du rapport « Apprendre les langues, apprendre le monde » du comité stratégique sur l'enseignement des langues (AEF n°162136). Au sujet de l'« annualisation du temps de travail », le syndicat estime que « le statut des enseignants » est ici désigné « comme responsable des maux de notre système éducatif ». Selon le SE-Unsa, si la définition du métier d'enseignant « doit être améliorée », « cela ne peut relever ni du diktat, ni de la propagande électorale, mais d'une véritable politique contractuelle ».
SNEC-CFTC. Le ministre « veut-il, à douze semaines de l'élection présidentielle, remettre en question le décret de 1950 qui régit le temps de travail des enseignants, sans aucune concertation avec les professionnels de l'éducation, premiers concernés ? », s'interroge le syndicat. Regrettant « l'absence totale de dialogue social », le Snec-CFTC rappelle que les enseignants ont eux-aussi des « préparations à faire », « avant de se présenter devant les élèves », y compris pendant « les périodes de stage » des élèves en lycées professionnels. Le ministre « déclare également vouloir imposer aux enseignants de travailler pendant les vacances, comment imposera-t-il aux élèves d'être présents ? Alors, s'agit-il d'une proposition sincère de sa part ou d'un nouveau coup porté à l'image des enseignants ? », s'interroge le syndicat.
SNFOLC. Le syndicat « exprime son désaccord complet avec ce projet destiné à nous faire travailler plus pour gagner moins en accentuant les effets de la RGPP ». Selon lui, les mesures annoncées par Luc Chatel permettraient « d'accroître le temps de travail des professeurs sans augmenter leur rémunération tout en supprimant de nouveaux postes ». Le SNFOLC « se bat et se battra contre toutes les tentatives de mettre à mal les décrets de 1950, qui définissent le service des professeurs en horaires hebdomadaires d'enseignement dans leurs disciplines. Les grèves et les manifestations du 15 décembre et du 31 janvier ont prouvé l'attachement des personnels à leur statut, leur volonté d'exiger le retrait du projet d'évaluation et celui des suppressions de postes ».
CGT-ÉDUC'ACTION. « La globalisation va considérablement alourdir le temps scolaire et donne au ministère une liberté de gestion permettant de supprimer encore des postes », réagit le syndicat. « Concernant l'annualisation, il s'agit tout simplement d'une déréglementation totale du temps de travail des personnels et permettrait, là aussi, des suppressions de postes (en particulier dans les enseignements en langues, mais également plus globalement dans la voie professionnelle en profitant des stages des élèves…) », ajoute-t-il. La CGT-Éduc'action « souhaite la construction rapide et unitaire d'une mobilisation dans l'Éducation nationale ».
SGEN-CFDT. Selon l'organisation, « l'annualisation est une manœuvre dangereuse et irresponsable » dans le cadre d'une « campagne électorale qui utilise les ressorts populistes classiques en les déclinant contre les personnels enseignants ». Le sujet du service des enseignants « nécessite avant tout la reconnaissance de toutes les tâches assurées par les enseignants, qui ne peuvent plus se limiter aux préparations, cours et corrections telles que l'avaient défini le statut de 1950 par exemple pour les professeurs du second degré », juge le Sgen-CFDT.

10 février

Discours de François Hollande sur l'éducation : réactions syndicales

« La confirmation d'une priorité sur l'éducation et notamment sur le primaire ne peut que nous satisfaire » note Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, interrogé par AEF le vendredi 10 février 2011 sur le discours sur l'éducation prononcé par François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, à Orléans le jeudi 9 février 2012 (AEF n°162300). « Nous sommes également intéressés par l'idée qu'il faille une réforme pour une école qui favorise la réussite de tous les élèves plutôt que de les trier », avance-t-il, se déclarant aussi favorable à « une entrée dans le métier progressive » des enseignants. Dans son discours, François Hollande préconise notamment de « supprimer les évaluations permanentes » des élèves en primaire, de « rétablir une formation initiale et continue des professeurs [au sein] d'Écoles supérieures du professorat et de l'éducation », de « mettre en place une filière de prérecrutements », mais aussi de « réformer les rythmes scolaires », de « créer une obligation d'accueil dans le service public pour les enfants à partir de l'âge de trois ans », de « refonder les programmes de 2008 » en primaire et de « supprimer les orientations précoces » au collège.
« Les annonces restent un peu floues. Cela n'est pas forcément une mauvaise chose à ce stade car il faut prendre le temps de la négociation et de la discussion », reconnaît Thierry Cadart. Parmi les points qui « l'interrogent », le secrétaire général cite « la création d'un nouveau métier lié à la sécurité ». « Cela nous laisse perplexes. Il y a déjà les CPE et les EMS qui peuvent traiter ces questions. Nous ne voudrions pas voir se dessiner l'idée d'une intervention segmentée sur les enfants ».
UNSA-ÉDUCATION.
« De nombreuses précisions ont été apportées par rapport au discours du Bourget (AEF n°161283) », estime quant à lui Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Éducation. « Les propositions de François Hollande relatives à la formation des enseignants, à leur recrutement, et aux conséquences sur le socle commun rejoignent les préoccupations de l'Unsa-Éducation », détaille-t-il. « Il s'agit d'un discours de candidat et il faudra sans doute de nouvelles rencontres pour préciser les propositions », poursuit-il. Patrick Gonthier se déclare également en accord avec « la distinction entre autonomie pédagogique des établissements et autonomie administrative concurrentielle » développée dans les propos du candidat socialiste. « Nous sentons que les préoccupations syndicales dont nous avions fait part à François Hollande lors de l'audience qu'il nous avait accordée en janvier ont été prises en compte », conclut-il.
FO.
« FO ne souhaite pas se positionner par rapport aux propos des différents candidats ni participer à l'élaboration de la loi de programmation du parti socialiste », précise Hubert Raguin, secrétaire général de la Fnec-FP-FO, interrogé par AEF vendredi 10 février 2012. « Cependant, au-delà des bonnes intentions, nous attendons les actes. Nous voudrions des réponses concernant l'arrêt de la RGPP et de la politique du 'un sur deux', l'annulation des 14 000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2012, l'interruption des réformes en cours, comme la réforme du lycée ou celle plus récente de l'évaluation des enseignants. Or nous n'avons rien entendu de précis sur ces sujets », poursuit-il. En outre, pour FO, « l'issue n'est pas dans l'école du socle ». « Elle nous apparaît destructrice pour les élèves et pour les personnels », explique-t-il, se disant également « préoccupé » par « le sujet des rythmes scolaires » tel qu'il est abordé par le candidat socialiste.
FSU. Contactée par AEF, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, n'a pas à ce jour donné suite.
SNALC-FGAF. Le Snalc-Fgaf « prend acte de nombreux points positifs dans le programme éducatif présenté hier par le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande : le rétablissement d'une véritable formation initiale des professeurs dotée d'une année de stage ; la création d'une filière de prérecrutement ouverte aux étudiants dès la licence ; des efforts budgétaires en faveur de l'école maternelle, de l'école primaire ou de la médecine scolaire ; le souhait de revaloriser l'enseignement professionnel ; la décision de rétablir l'enseignement de l'histoire en terminale S ; la ferme volonté de ne pas renforcer les pouvoirs des chefs d'établissement dans le cadre d'une autonomie accrue accordée à ces derniers ».
Néanmoins le syndicat « s'inquiète de la poursuite d'orientations néfastes, en partie déjà initiées par l'actuel gouvernement » : « ne plus faire de distinction entre la formation des professeurs du premier degré et celle du second degré ouvrant ainsi la porte à la création d'un corps unique […] mettrait en péril l'expertise disciplinaire des professeurs de l'enseignement secondaire » ; « faire la part belle dans la formation des futurs enseignants à une recherche pédagogique parfois fumeuse ». L'organistion « s'inquiète » aussi de « la volonté de revoir les rythmes scolaires, notamment en raccourcissant les vacances d'été, au détriment des intérêts des familles et des enseignants », « l'attachement au socle commun de connaissances, machine de guerre de la primarisation du collège, qui nécessitera une révision à la baisse des programmes du collège » et déplore « le ferme refus de revenir sur le principe du collège unique en écartant toute possibilité de création de parcours diversifiés au sein de celui-ci ».
Enfin, le Snalc-Fgaf regrette que « le candidat ne se soit pas exprimé sur la question cruciale de la revalorisation salariale des enseignants ou sur la remise en cause des réformes entreprises par l'actuel gouvernement dans les lycées généraux et professionnels dont les professeurs constatent pourtant chaque jour sur le terrain les effets calamiteux, notamment en terme de suppressions de postes ».
CFE-CGC
. Avenir Écoles CFE-CGC « note avec intérêt le projet de recréation au cours du quinquennat de 60 000 postes supplémentaires dans l'éducation, notamment à l'école primaire ». « On peut ainsi espérer que les classes surchargées ne seront plus qu'un lointain souvenir », estime l'organisation le 9 février 2012. En outre, le syndicat « applaudit » au « rétablissement d'une formation professionnelle des enseignants digne de ce nom, avec la création d'Écoles supérieures du professorat et de l'Éducation » et approuve « le retour à la scolarisation en maternelle des enfants de moins de 3 ans dans les quartiers sensibles ».
« Un grand malaise, une grande souffrance, flottent sur la profession [des enseignants] : manque de reconnaissance, salaires dérisoires et indignes pour des Bac + 5, pas ou peu de perspectives d'évolution de carrière et plus grave encore, rien sur une véritable médecine du travail, rien sur la qualité de vie au travail », considère Avenir Écoles CFE-CGC. « Sur ces problématiques, force est de constater que les recettes du candidat Hollande auront bien du mal, et ce n'est pas un procès d'intention, à inverser la vapeur ». Le syndicat « aurait aimé également entendre dans ce projet, une réelle place faite à la révolution numérique, pour qu'enfin, élèves et enseignant(e)s entrent dans le XXIe siècle et retrouvent une saveur à l'école ». « Avenir Écoles CFE-CGC se tient de plus en plus à la disposition du candidat socialiste pour l'aider à compléter son offre à destination de ces femmes et de ces hommes, qui chaque matin, relèvent le défi de faire l'école », conclut l'organisation.

Présidentielle : le Snes-FSU interpelle les candidats sur « le salaire des enseignants»

« Envisagez-vous rapidement une augmentation de la valeur du point d'indice de la fonction publique ? Êtes-vous pour indexer la valeur du point d'indice sur l'inflation ? Envisagez-vous un plan de revalorisation de la situation des personnels d'enseignement, d'éducation et d'orientation ? Comment concevez-vous son élaboration ? Quelle place accordez-vous aux rémunérations indemnitaires par rapport aux traitements ? L'évaluation doit-elle se traduire dans la carrière, dans la rémunération ? Si oui, comment ou sous quelle forme ? » Telles sont les questions qu'adresse le Snes-FSU, vendredi 10 février 2012, aux candidats à la présidentielle dans une deuxième « fiche », relative au salaire des enseignants, la première étant sur le thème de « la gouvernance ».
Selon le Snes, « la revalorisation de la rémunération doit être principalement indiciaire - et non indemnitaire. L'indexation du point d'indice de la Fonction publique sur les prix est étroitement liée à la revalorisation des indices de traitement. » « Le corps des agrégés revalorisé est pour le Snes la référence tant en termes de rémunération que de maxima de service », précise le syndicat. « Dans ce cadre, le traitement mensuel de début de carrière devrait se situer aux environs de 2 500 euros brut (2 071 net). Les contractuels doivent être rémunérés selon une grille nationale et le traitement des assistants d'éducation porté au minimum de la catégorie B. » Le Snes-FSU ajoute : « Tous les personnels d'enseignement et d'éducation doivent accéder à la hors-classe avant leur départ à la retraite. Cela impose, pour les co-psy, la création d'une hors-classe. »
« D'autres fiches thématiques aborderont, tout au long de la campagne, les points clés et les grands leviers de l'évolution du service public d'Éducation nationale. Les réponses seront rendues publiques », explique le Snes.

Publicité
Commentaires
Publicité
ESPE PARIS MOBILISÉ
  • Blog créé lors de la mobilisation contre la reforme de la formation et du recrutement des enseignants (mastérisation), et toujours d'actualité. Non à la casse du service public de l'éducation du primaire à l'université! CONVERGENCE DES LUTTES.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
ESPE PARIS MOBILISÉ
Publicité