Fusion UPMC(P6) et la Sorbonne (P4), suite.
Fusion UPMC(P6) et la Sorbonne (P4)
La CGT défend un service public d'enseignement supérieur et de recherche de qualité, c'est-à-dire :
Des formations à des métiers pour les étudiants, et pas seulement des compétences immédiates pour un poste de travail, validées par des diplômes reconnus dans les conventions collectives
Une recherche ambitieuse, fondamentale et appliquée, reposant sur des financements récurrents pour garantir l'indépendance vis-à-vis des entreprise et des lobbys et capable d'assurer la pérennité dans la conduite des recherches.
Un statut de fonctionnaire avec de véritables évolutions de carrières pour les personnels, garant d'un service public de qualité.
La fusion a au contraire pour buts de :
diminuer les dépenses et donc les emplois pour s’adapter à la politique d’austérité du gouvernement, alors même que la charge de travail risque d’exploser.
peser politiquement pour l’instauration d’une sélection des étudiants en licence et en master, comme le défendent J. Chambaz et B. Jobert
amplifier la concurrence entre gros pôles universitaires, là où il faudrait au contraire œuvrer à la coopération entre l'ensemble des sites.
Nos camarades de Strasbourg nous alertent :
Le gros du choc qu'on a connu à Strasbourg c'est d'abord dans les services centraux de l'université car ce sont eux qui fusionnent en réalité et là il peut y avoir des dégâts. Et il y en a eu. Beaucoup !!!
Le point à surveiller pour la recherche c'est qu'une immense université pluridisciplinaire çà ne se gère pas de la même façon pour les postes, les crédits
recherche, etc... Donc il y aura forcément une évolution des usages de gestion et de discussion.
Attention aux mécanismes et structures de niveau intermédiaire mis en place et aux COPILs divers et variés (ceux de l'IDEX par exemple) qui sont des confiscations de démocratie.