Formation des profs : la masterisation et ses bugs
C’est une première dans la fonction publique… Jamais un concours n’a
levé autant d’incertitudes quelle qu’en soit l’issue ! Qu’ils
réussissent ou qu’ils échouent aux épreuves de la session 2010 du
recrutement des enseignants, plusieurs milliers d’étudiants (en
2009-2010) plongeront dans l’inconnu à la rentrée prochaine. I
ls seront
les cobayes de la masterisation. Les premiers à passer un tiers de leur
temps en formation et le reste devant des élèves, pour les lauréats. Et
aussi les premiers, pour les recalés aux concours, à devoir s’inscrire
dans un nouveau master et à passer, dans la foulée, de nouvelles
épreuves. Et, pour les uns et les autres, rien ne semble prêt.
La
situation est particulièrement ubuesque pour les étudiants qui doivent
poursuivre leurs études dans les nouveaux masters enseignement. Quand
ils se sont inscrits à l’université, on leur a « vendu » un parcours
qui devait initialement les conduire, après leur licence, à une année
de préparation au concours, suivie d’une année de formation au métier
de prof. On leur propose aujourd’hui de nouvelles règles du jeu, mais
elles ne sont pas maîtrisées… Des textes officiels manquent à l’appel
pour clarifier les conditions d’admission en master, l’inscription aux
concours, le déroulement des stages dans les établissements scolaires
et, dans un an pile, l’avenir professionnel et universitaire
courtelinesque de tous ceux qui auront eu le M2 et pas le concours ou vice versa.
Pour lire la suite c'est ici:
L’inscription aux concours de l’enseignement : un vrai problème de calendrier
Le cas de l’entrée en master : vers une double sélection ?